Trésorerie TPE-PME en 2011 : Quelles solutions pour 2012 ?

solution tresorerie entrepriseL’effondrement du financement de trésorerie des entreprises lors du troisième trimestre 2011 avec moins de deux millions d’euros de CA est bien confirmé par le dernier rapport de la Banque de France. Les TPE et PME  ont de plus en plus de mal à boucler le paiement de leurs charges externes et internes. Quelles sont les solutions pour combler leur trésorerie et faire face à leurs impayés en 2012 ?

État des lieux : moins de 70 % de financement trésorerie au 3e trimestre 2011

Entre le 2e trimestre et le 3e  trimestre 2011, le nombre de nouveaux crédits acceptés par les banques a diminué de prés de 900 millions d’euros. Somme importante que les PME ne mettront pas dans leurs escarcelles. Le constat est clair et le résultat alarmant pour l’économie française,  les banques ont durci leurs exigences de garantie sur les demandes de crédits bancaires et plusieurs entreprises ont dèjà dû mettre la clé sous la porte ne pouvant plus faire face à leurs paiements. Les entreprises les plus touchées sont bien les petites et les moyennes entreprises (TPE-PME) qui subissent des délais de paiement  factures variant de 60 à 90 jours de la part de leurs clients de sociétés et doivent faire face à des impayés aux montants souvent très importants.

Pour s’en sortir, les dirigeants d’entreprise se  doivent de réagir vite et souvent en prévention des mois à venir. D’où l’importance de préparer un plan de financement sur plusieurs années en prenant en compte toutes les situations conjoncturelles.

En effet, ce n’est pas lorsque la ceinture est au dernier cran qu’il faut se poser les bonnes questions !

En qualité de chef d’entreprise d’une PME ou  d’une TPE, quelles sont les moyens de financement de trésorerie à ma disposition en 2012 ?

Devant l’inertie des banques et pour espérer les convaincre,  les gérants et chefs d’entreprise ont une première solution :  faire appel à des professionnels du courtage qui par leur compétence trouveront la solution de financement alternatif adaptée à leurs capacités financières. Ils analysent l’état de la trésorerie disponible et nécessaire au fonctionnement de l’entreprise, évaluent les difficultés à court et à long terme, analysent les compte clients (nombres de clients, montant des factures, solvabilité…) et proposent différentes possibilités de financements de trésorerie :  lease Back,  crédit-bail ou affacturage sous certaines conditions.

Le lease Back

Autofinancement du matériel ou des véhicules de l’entreprise, les solutions de courtage peuvent revenir sur les factures autofinancées dans les 6 derniers mois maximum de l’achat et ainsi récupérer de la trésorerie au client.

Exemple : Je suis opticien et j’ai acheté du matériel d’optométrie il y a 3 mois sans recourir au prêt bancaire, je peux bénéficier d’un refinancement du montant de mon achat en lease back.

L’entrepreneur est crédité par l’organisme de crédit bail de la somme financée et retrouve ainsi de la trésorerie.

Le crédit bail immobilier

L’entreprise est propriétaire de ses murs où un gestionnaire à travers une SCI OU EN NOM PROPRE. Il est possible de dégager de la trésorerie sur les murs professionnels  en recherchant auprès des partenaires bancaires un crédit bail immobilier en lease-back.

Les critères :   A  l’appui d’une expertise immobilière le prix retenu est pondéré à 70 % jusque 80 % maximum diminué des encours de prêt qu’il existe encore sur les murs.

Exemple : Mr X possède un hôtel qu’il a fait expertiser (expertise immobilière et non estimation immobilière) à 1 400 000 euros. l’ encours de prêt sur ses murs est de 33 000 euros

Si la rentabilité de l’hôtel le permet, le courtier à la possibilité de chercher un apport trésorerie (1 400 000 *70%) – 330 000 euros = 650 000 euros.

A savoir :

  • le crédit bail immobilier en lease back est généralement établi sur 15 ans.
  • la trésorerie qui est récupérée doit permettre un projet de développement ( ce n’est pas pour récupérer de la trésorerie pour une société qui a besoin de renflouer son découvert).

L’affacturage

Pour financer le décalage des délais de paiement des clients et les impayés, les entreprises peuvent faire appel à une technique de financement qui a fait ses preuves : l’affacturage. C’est un établissement de crédit appelé plus communément factor qui achète les créances détenues par un fournisseur (vendeur) de ses clients (acheteurs). Le factor cède une avance à l’entreprise qui lui donne l’affacturage de toutes ses factures en attente de paiement. L’avantage de ce principe de financement de trésorerie est que le factor prend en charge  la responsabilité de l’encaissement des créances et avance au vendeur le montant des factures cédées en contrepartie d’une commission.

A savoir : l’affacturage ne concerne que les entreprises faisant du B to B  et ayant des factures provenant de sociétés très solides.

Pour monter votre dossier de demande de financement de matériel en lease back : Cliquez -ici

 

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.